Alex et son chien guide Laïka : Un nouveau duo est né !

Nous sommes heureux de vous annoncer la naissance d’un nouveau duo maître – chien ! Alexandre fait avec Laïka sa première expérience avec un chien guide.

Alexandre a 24 ans. Après des études de Droit à l’UCL il entame sa carrière professionnelle en travaillant à mi-temps pour Unicef et à mi-temps pour Cap 48 à la RTBF. « Je suis né avec une rétinite pigmentaire. C’est une maladie dégénérative et je perds la vue petit à petit. Il y a quelques mois, j’ai dû commencer à utiliser des aides techniques pour me déplacer et j’ai tout de suite fait une demande pour avoir un chien guide. Tout d’abord parce que le chien guide permet de se déplacer beaucoup plus rapidement. En plus, avec le chien on se sent en sécurité : il remarque et évite des obstacles que nous ne voyons pas et il indique les éléments importants de repérage (les portes d’entrée des magasins, les sièges, les escaliers, les poubelles, etc.). Mais enfin et surtout, le chien, c’est un véritable vecteur social. Lorsqu’on est avec le chien guide, les passants vont d’abord voir le chien avant le handicap et pour moi, c’est important ! »
Recevoir son premier chien guide est un grand changement qui requiert une technique de locomotion particulière. Nous attachons dès lors une importance toute particulière à la formation des futurs utilisateurs et proposons en plus des séances classiques deux semaines de stage résidentiel dans notre école de chiens guides.

Le choix d’un chien ne se fait pas au hasard. Ce qui compte c’est la compatibilité entre le maître et son chien. C’est en fonction du caractère du chien et du maître mais aussi du mode de vie que notre dresseur, Laurent Veckmans, attribue les chiens guides : « Laïka a un caractère bien trempé et c’est bien pour Alexandre car grâce à son fort tempérament, elle pourra s’imposer dans des situations particulièrement difficiles. Il est rare que les candidats choisissent eux-mêmes leur chien guide. Durant la période de formation je perçois le caractère de la personne non-voyante mais aussi la manière dont elle va utiliser son chien guide. A quelqu’un qui se déplace beaucoup je vais plutôt attribuer un chien dynamique et endurant. Il n’y a pas vraiment de règles. C’est une question d’expérience et de feeling. Mais les résultats son très concluants. »
Si Alexandre et Laïka doivent encore apprendre à se connaître, une grande complicité est déjà née entre eux et nous leur souhaitons une belle route !